«J’étais chez mon amie une fois, a exprimé Mme Howe. Elle vient de l’Ile Manitoulin.» La présence de coyotes est répandue sur cette ile au large de la Baie Georgienne. «Nous avons entendu des coyotes au loin, et elle m’a confirmé que c’était ça, et non des chiens du voisinage.»
Le hurlement des coyotes devant sa maison du boulevard Cartier l’a réveillée vers 3h du matin, le 12 novembre. «Mon chat était assis sur le balcon quand c’est arrivé, a dit Mme Howe. Il a plongé à l’intérieur.»
Mme Howe est habituée à voir de temps en temps une dinde sauvage venir se promener sur sa pelouse à l’avant ou dans son jardin. Mais elle craint que les coyotes du voisinage ne constituent un risque pour les animaux domestiques et les enfants du voisinage. «Et si un enfant promenait son petit chien?», soulève-t-elle.
Les coyotes et les coyotes-loups, un croisement de loup et de coyote de plus en plus commun en Ontario, évitent la plupart du temps d’interagir avec les humains, à moins qu’ils ne se soient habitués à associer les humains à des sources de nourriture. Le ministère des Ressources naturelles (MRN) indique sur son site web que les municipalités sont responsables de contrôler des animaux comme les coyotes ou les loups. Le MRN conseille aux propriétaires de s’assurer qu’il n’y a rien sur leur propriété qui pourrait attirer un coyote, comme des déchets laissés pendant la nuit qui peuvent être fouillés pour la nourriture, ou des chiens ou des chats laissés dehors qui pourraient devenir la proie d’une meute de coyotes.
Myriam Longtin, secrétaire municipale de Hawkesbury et superviseure du service des règlements, a déclaré dans un courriel à notre journal que le bureau municipal avait reçu plusieurs appels à ce sujet «et avaient pris les mesures appropriées pour résoudre les problèmes liés aux coyotes dans la ville.»
Mme Howe espère que quelqu’un fera quelque chose pour chasser les coyotes de son quartier. «J’aimerais garder mes dindes sauvages dans les environs, a-t-elle déclaré, sans coyotes.»