Le conseil a pris connaissance d’une lettre de Diane Sauvé, coprésidente par intérim de la Banque alimentaire d’Alfred, dans laquelle elle explique que la friperie reçoit un montant important de vêtements en mauvais état.
«Dans des circonstances normales, a déclaré Mme Sauvé, tout ce qui nécessite plus que des soins ou des réparations (ordinaires) avant de pouvoir être vendu est mis de côté pour notre partenaire, Diabète Canada.»
Diabète Canada gère un programme spécial de collecte de vêtements usagés auprès des friperies communautaires dirigées par les banques alimentaires locales ou des groupes comme l’Armée du Salut. Mais la pandémie a obligé Diabète Canada à suspendre son programme de collecte de vêtements usagés pour la durée de la pandémie.
La friperie a également été fermée pendant un certain temps durant la pandémie, mais a rouvert à la fin du mois d’aout. Des bénévoles ont trié tous les vêtements usagés qui leur sont parvenus depuis, mais il n’y a plus de place.
Il y a un grand nombre de sacs de vêtements usagés qui, dans des circonstances normales, seraient ramassés dans le cadre du programme de collecte de Diabète Canada. La Banque alimentaire d’Alfred doit donc les jeter au dépotoir, ce qui implique des frais de 65 à 85 dollars.
Mme Sauvé a fait remarquer que les frais pour se débarrasser des sacs de vêtements usagés actuels et futurs signifient moins qu’il y aura moins d’argent pour acheter des biens périssables au profit des familles qui dépendent de la Banque alimentaire.
La Banque alimentaire d’Alfred a demandé d’être exemptée des frais jusqu’à ce que Diabète Canada relance son programme de collecte de vêtements usagés.
Les membres du conseil ont dit comprendre la situation de la Banque alimentaire d’Alfred, mais craignent également que l’octroi de l’exemption temporaire ne crée un précédent et n’amène d’autres groupes à demander également des exemptions de redevances de déversement dans les décharges. Le conseil a donc rejeté la demande.