C’est le premier cas positif de COVID-19 dans la région de Prescott-Russell. Le Bureau de santé de l’est de l’Ontario (BSEO) par le bias du Dr Paul Roumeliotis, médecin hygiéniste, a confirmé le premier cas de contamination dans la région par voie de communiqué.
On sait qu’il s’agit d’une résidente de Prescott-Russell (le communiqué ne stipule pas son lieu de résidence) d’une trentaine d’années, étudiante en sciences infirmières au Collège St. Lawrence de Cornwall. Elle revenait d’un voyage à New York le 9 mars quand elle a développé de légers symptômes de toux ainsi que des douleurs généralisées. Le 12 mars, elle s’est présentée à l’Urgence de l’Hôpital Glengarry Memorial d’Alexandria.
L’hôpital a pris toutes les précautions nécessaires et a suivi les procédures normales, incluant le contrôle des infections, les analyses et l’évaluation médicale. À la suite des analyses médicales, la patiente a été renvoyée à la maison où elle demeure en auto-isolement sous les directives de la santé publique et commence à se sentir mieux.
L’enquête du BSEO a déterminé que l’étudiante chez qui le virus a été détecté n’avait assisté qu’à un cours au Collège St. Lawrence (SLC) après son retour de New York. Cela s’est produit le 10 mars, au lendemain de son retour. Le même jour, elle a aussi participé à une réunion d’un groupe de 3 personnes. À ce moment-là, elle ne présentait pas de symptômes respiratoires. Ses symptômes ne sont apparus que le jour suivant.
Par mesure de prudence, le BSEO a identifié 4 contacts potentiels parmi les proches de l’étudiante, qui sont maintenant surveillés et en auto-isolement. L’un de ces contacts est un participant du cours auquel elle a assisté et les 3 autres sont des étudiants qui assistaient à la réunion de groupe.
Le BSEO affirme qu’à part ces contacts, il n’y a pas de risque pour le reste du campus, incluant les résidences. L’administration du SCL a pris la décision de fermer le campus.

« La déclaration d’un cas confirmé dans notre région n’est pas une surprise étant donné la propagation du virus dans le monde », a déclaré Dr Roumeliotis. « Il s’agit d’un cas venant de l’extérieur du Canada. Notre procédé de confinement actuel vise à identifier et isoler les personnes malades pour ralentir la propagation dans notre communauté, et cela fonctionne » explique le médecin hygiéniste de BSEO.
Dr Roumeliotis déclare toutefois que, pour le moment, il n’y a pas encore de propagation dans la communauté et les risques demeurent faibles. « Nous allons toutefois continuer à travailler ensemble en faisant attention à notre hygiène personnelle et en appliquant des mesures de santé publique dans la communauté (tel que l’éloignement social, la fermeture des écoles et les restrictions concernant les regroupements de masse) pour contenir le virus », a conclu Dr Roumeliotis.
Dans la région plus de 60 test de la COVID-19 ont été effectué jusqu’à présent.