« Le succès du salon, c’est que les aînés peuvent se retrouver, a exposé Hugo Lajoie, agent de communication du Centre d’action bénévole (CAB) d’Argenteuil. On retrouve des kiosques entrecoupés de conférences et nous, ce qu’on aime bien présenter, c’est une pièce de théâtre. »
Il a spécifié qu’il s’agit de La Pension Auclair, écrite par François Jobin et mise en scène par Marie-Claude Hénault. Elle sera jouée par des artistes amateurs et des aînés qui sont issus de la région, a répété M. Hugo lors d’une conférence de presse à laquelle ont également participé Lucie Guillemette, directrice générale du centre, M. Jobin et Mme Hénault.
Violence et aînés
« Le sujet de la pièce, c’est la violence qui se fait entre aînés, ce qui est assez sidérant. Lorsque j’ai commencé à faire la recherche, je me suis rendu compte qu’on se trouvait comme dans une cour d’école, a commenté l’auteur de la pièce. Il y a du taxage dans les maisons de retraite, il y a de la violence verbale, il y a de l’exclusion, il y a de la discrimination, a dénoncé M. Jobin. Jusqu’à un certain point, je n‘en revenais pas. Ce que j’ai essayé de faire c’est de prendre une douzaine de situations et de créer des personnages qui vivent ça au quotidien. »
Mme Hénault a rapporté que la pièce a beaucoup fait réagir le public au cours d’une représentation à Saint-Jérôme. « On a des discussions après la pièce et à Saint-Jérôme, il y a une dame qui s’est reconnue intimidatrice elle-même, a-t-elle dévoilé. Tout le monde était un peu surpris. »
Conférence de l’actrice Louise Deschâtelets, diner communautaire, atelier de causerie sur l’histoire d’Argenteuil et ses aînés avec Robert Simard, massages avec la massothérapeute Sylvie Légaré… vont meubler cette journée que les organisateurs décrivent ainsi : « C’est une journée qui va être bien remplie et nous, notre but sera de garder les aînés et leur famille durant toute la journée. C’est pourquoi il n’y aura pas de temps morts », a promis M. Lajoie.